Alors que le film d’animation réalisé par Tomm Moore est nommé aux Oscars 2015, plongeons-nous dans le livre-cd qui accompagne cette belle histoire irlandaise.
Dans le cadre du dernier salon du livre et de la presse de Montreuil, j’ai eu la chance de participer aux échanges sur la création du film d’animation, en présence de Tomm Moore, de Nolwenn Leroy et de l’éditrice.
La force du livre-cd (éditions P’tit Glénat) est d’être en parfaite synergie avec le film, les deux ayant pris forme de façon parallèle et concertée. Nolwenn Leroy prête sa voix à la bande son du film d’animation mais aussi au livre-cd. Comment ne pas être bouleversé devant cette histoire, qu’on la découvre en feuilletant le livre, en écoutant sa lecture par Nolwenn Leroy ou en se plongeant dans une salle obscure ?
Le grand format du livre permet de restituer l’ambiance du film faisant la part belle aux illustrations extraites du film d’animation.
Les Selkies vous connaissez ? J’avoue que jusqu’au Chant de la mer, ce peuple m’était inconnu. Selon une légende irlandaise, il s’agit de jeunes filles qui ont le pouvoir de se transformer en phoque une fois qu’elles ont revêtu une peau de ce mammifère marin.
La mer, une famille endeuillée, une petite fille qui se sent mal, un pouvoir secret… Tomm Moore nous entraîne dans ce monde onirique qu’il a su mettre en images avec délicatesse. La voix cristalline et tendre de Nolween Leroy porte très sobrement la narration. On oublie vite la célébrité de cette artiste pour se laisser entraîner au fin fond des eaux irlandaises.
Ben, petit garçon joyeux, file des jours heureux dans son phare surplombant la mer, jusqu’au jour où sa mère meurt en mettant au monde sa petite soeur : Maïna. Pour les protéger des dangers marins, le père et la grand-mère – qui vivent désormais sous le même toit – décident de déménager en ville. Mais Ben et Maïna s’enfuient pensant retrouver leur phare rapidement. Ils sont alors embarqués dans un monde nouveau pour eux, celui des êtres magiques et de la sorcière aux hiboux. Cette dernière a le terrible pouvoir de priver les humains de leurs émotions et de les transformer en statues de pierre.
Soudés face aux dangers qu’ils rencontrent et aux épreuves qu’ils ont à surmonter, les enfants vont réussir à sauver le « petit peuple ». Mais comment ne pas avoir le coeur serré et des larmes roulant sur nos joues à chaque évocation de leur mère absente et si lumineuse à la fin de l’histoire ?
Et le chant de la mer me direz-vous ? Vous aurez la réponse en chanson bien évidemment avec Nolwenn « Si tu entends le chant de la mer, c’est mon coeur, Coquillage, qui bat et qui se plaint. Sans toi… »
A vos mouchoirs pour cette belle histoire !
Sandrine Damie
Merci beaucoup ! Cela donne bien envie !!! Je le rajoute dans ma liste à avoir 😉