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Top des romans de Mario Vargas Llosa


Top 3 des romans de Mario Vargas Llosa

Géant de la littérature d’Amérique latine et prix Nobel de littérature 2010, Mario Vargas Llosa est mort le 13 avril 2025 à Lima au Pérou. Découvrez mon top 3 de ses romans.

Né le 28 mars 1936 à Arequipa, au Pérou, cet écrivain prolifique, également naturalisé espagnol, a marqué le « boom » littéraire des années 1960-1970 aux côtés de figures comme Gabriel García Márquez . Son œuvre explore les mécanismes du pouvoir, la corruption, la désillusion politique.

Les prix qui ont marqué sa carrière :

  • Prix Carlos-Fuentes (2012)
  • Prix Nobel de Littérature (2010)
  • Prix mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca (2008)
  • Prix Roger-Caillois (pour l’ensemble de son œuvre) (2002)
  • Prix de la Liberté de la fondation Max-Schmidheiny (1988)

Mon Top 3 des romans de Mario Vargas Llosa

La fête au Bouc (« La Fiesta del Chivo »)

Présentation : « Que vient chercher à Saint-Domingue cette jeune avocate new-yorkaise après tant d’années d’absence ? Les questions qu’Urania Cabral doit poser à son père mourant nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de Rafael Leónidas Trujillo, au moment de l’attentat qui lui coûta
la vie, en 1961.
L’héroïsme de quatre jeunes conjurés prend tout son sens à mesure que nous découvrons les coulisses du pouvoir : la vie quotidienne d’un homme dont l’ambition profonde est de faire de son pays le miroir de sa folie.
Mario Vargas Llosa radiographie une société de corruption et de turpitude. Son portrait de la dictature de Trujillo, gravé comme une eau-forte, apparaît comme celui de toutes les tyrannies – ou, comme il aime à le dire, de toutes les «satrapies». La fête au Bouc est sans conteste l’une des œuvres maîtresses du grand romancier péruvien. »

La fête au bouc
De Mario Vargas Llosa
Folio -11,90

Gallimard – 25,40 €

La Tante Julia et le Scribouillard (« La tía Julia y el escribidor »)

Présentation : « Lorsque la table du déjeuner familial est desservie et que s’annonce un après-midi sans surprise et sans sorties, que faire? En Amérique latine, des millions d’hommes – et surtout de femmes – attendent alors le moment de tourner le bouton de la radio pour absorber leur dose quotidienne de rire, de larmes et de rêve.
C’est derrière les feux de cette rampe-là, faussement clinquante, que le grand romancier péruvien nous mène : acteurs vieillis dont seule la voix séduit encore, tâcherons de l’écriture dévorés par le halo d’une gloire illusoire, requins de l’audio-visuel artisans de la misère de leurs «créateurs». Pedro Camacho, un as du feuilleton radio, arrive alors à Lima. Il n’a d’autre vie que celle de ses personnages et de leurs intrigues. Enfermé jour et nuit dans la loge de l’immeuble de la radio, il manipule les destinées de ces êtres imaginaires qui font battre le cœur des auditeurs. Mais voilà que, au comble de la gloire, son esprit s’embrume : comme des chevaux fous, ses héros franchissent les barrières, font irruption dans des histoires qui ne sont pas les leurs et engendrent une avalanche de catastrophes : les auditeurs affolés portent plainte…
En contrepoint, nous est contée l’histoire de Varguitas : à dix-huit ans, il poursuit, mollement, des études de droit, comme l’exige son père. Installé dans un cagibi, il gagne quelques sous en rédigeant les bulletins de nouvelles pour la radio de Lima et rêve de faire publier les nouvelles qu’il écrit à ses (nombreux) moments perdus.
Pour la première fois, Mario Vargas Llosa parle ici à la première personne et raconte son histoire : «Varguitas» n’est autre que lui et la tante Julia, fraîchement divorcée, de quinze ans son aînée, a bien existé. Malgré l’opprobre familial et le rocambolesque bureaucratique, il finira par l’épouser.
Il est difficile de mieux conjuguer le rétro, le kitsch et le mélo que Mario Vargas Llosa le fait dans ce livre, l’un des plus éblouissants témoignages sur ce qu’est aujourd’hui le vécu, le ressenti, le rêvé de l’homme moyen en Amérique latine.« 

Prix du meilleur livre étranger (1980).

La tante Julia et le scribouillard
De Mario Vargas Llosa
Folio -11,10

Gallimard – 23,30 €

La guerre de la fin du monde (« La guerra del fin del mundo »)

Présentation : « Alors que le Brésil, en renversant l’empire et la société traditionnelle, se dote d’une république musclée, un prophète se lève dans le désert du Nordeste pour, rassemblant les gueux, prostituées, monstres et bandits du sertão, fonder une sorte de phalanstère mystique. Un Écossais, anarchiste et phrénologue, le suit à la trace et cherche vainement à rejoindre ce paradis libertaire, mais ses pulsions humaines, trop humaines, viennent ruiner ses espoirs. Cette cité rebelle aux lois, qui fulmine contre l’Antéchrist et refuse en bloc le paiement de l’impôt, le système décimal, le recensement, la circulation de l’argent et l’économie de marché, résistera victorieusement à trois sanglantes opérations militaires avant de succomber. »

La guerre de la fin du monde
De Mario Vargas Llosa
Folio -13,30

Gallimard – 25,90 €

Saviez-vous qu’il est le premier écrivain à avoir intégré l’Académie française… sans avoir jamais écrit en français ?

Il ne me reste plus qu’à dénicher quelques-uns de ses romans à la médiathèque !
Sandrine Damie

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