Dans l’album « Ouli, le cheval couleur nuage », votre enfant va découvrir l’histoire d’une amitié singulière qui va mener à la création d’un instrument de musique traditionnel de Mongolie : la vièle à tête de cheval.
« Ouli, le cheval couleur nuage » raconte une légende traditionnelle de Mongolie. Mis en mots par Laurence Gillot et illustré par QU Lan, votre enfant va avoir plaisir à s’immerger dans les steppes mongoles aux côtés de la jeune Sukie. Comment passe-t-on d’une petite tâche blanche et intrigante aperçue au loin par la jeune bergère à un instrument de musique traditionnel ? C’est ce que va vous narrer l’autrice en adaptant ici un ancien conte mongol.
Ouli, le cheval couleur nuage
Voici la présentation faite de l’album par sa maison d’édition :
« Sukie et Ouli sont inséparables.
La jeune fille a recueilli Ouli alors qu’il n’était qu’un poulain blessé.
Depuis, ils parcourent l’immensité des steppes ensemble.
Elle parvient même à rester debout sur son cheval lancé au galop.
Dans trois jours, le Grand Khan organise un concours de voltige.
Sukie et Ouli ont toutes leurs chances mais l’homme a terrible réputation… »
Mon avis sur Ouli, le cheval couleur nuage
Dès la couverture, le ton est donné : il va être question ici d’une amitié entre une jeune fille mongole et un cheval. Collant son nez au musée du poulain, Sukie, bergère vivant au cœur des steppes mongoles avec son grand-mère, va prendre l’animal blessé sous son aile. Les deux grandissent ensemble, complices et en parfaite osmose avec la nature. Mais l’histoire n’aurait que peu d’intérêt sans un rebondissement tragique : le cheval appartient en fait au terrible Grand Khan… ce que découvre Sukie le jour où elle se présente avec Ouli pour un prestigieux concours de voltige organisé par le tyran.
Comment faire face à son ennemi ? Avec l’aide de la magie et des éléments naturels, bien sûr !
Ce conte mongol reprend des éléments communs à de nombreuses histoires traditionnelles mongoles : la lutte entre le bien et le mal, l’intervention du surnaturel, la place prédominante des animaux.
Ici avec Ouli, nous avons une adaptation de la Légende du Morin Khuur : cet instrument a une place particulière pour le peuple mongol qui y voit un médiateur entre les esprits. Et comme toute histoire de tradition orale, il existe autant de versions que de conteurs.
Pour certains, le Morin Khuur aurait été créé à base de crins de cheval pour imiter le chant du vent dans la queue de l’équidé. Ce serait le seul instrument de musique capable d’imiter tous les sons de la nature. D’autres pensent que cet instrument est né à la suite de la mort du cheval d’un berger. Le vieil homme meurtri par la perte de son compagnon à quatre pattes, décida de créer un instrument en son honneur dont la musique si harmonieuse effacerait toutes les peines.
Vous parler de musique mongole, sans vous proposer un extrait serait cruel. Voici donc un court documentaire avec des joueurs de viele à tête de cheval (Morin khuur) :
Avouez, vous aussi, ce conte vous donner envie d’aller en Mongolie ?
Bonne lecture !
Sandrine Damie
Ouli, le cheval couleur nuage
De Laurence Gillot et QU Lan
Editions L’Elan Vert
15 €
Dès 6 ans
Il a l’air absolument magnifique
Grand format, splendides illustrations… il est effectivement magnifique !